Lorsqu'on vit une situation, on a toujours une pensée de soi. Cette pensée de soi déclenche une émotion, puis un ressenti dans le corps. Et on réagit à la situation.

L'amygdale est le siège des émotions. L'hippocampe régule l'amygdale, cette dernière se calme et la situation est traitée par le cortex frontal comme un souvenir : classé, archivé.

Parfois, l'émotion associée à une situation vécue est trop forte : l'amygdale s'emballe et inhibe le fonctionnement de l'hippocampe qui ne la régule plus. La situation reste vécue par l'émotion et n'est pas traitée par la partie rationnelle du cerveau. La situation devient un traumatisme.

Les mouvements oculaires permettent d'apaiser l'amygdale  : c'est un mécanisme naturel de réparation, notamment la nuit, lors du sommeil paradoxal. Parfois, ce mécanisme ne se fait pas et il faut traiter le traumatisme de manière mécanique, avec les mouvements oculaires. Ainsi, l'émotion est détachée de la situation et cette dernière est traitée par le cerveau rationnel : classée, archivée.